Stratégie marketing

Les 3 qualités indispensables pour le marketeur du futur selon Sophie Bertrand-Lambert, BNP Paribas Cardif France

Bonjour Sophie Bertrand-Lambert,
Vous êtes Responsable Marketing Offres Assurance et Prévoyance chez BNP Paribas Cardif France. Quelles sont vos missions, au quotidien ?
En tant que Responsable Marketing Offres Assurance et Prévoyance chez BNP Paribas Cardif France, je travaille particulièrement sur le suivi et le développement de nouveaux partenariats, comme avec Carrefour.

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Sophie-BL-76x90Sophie Bertrand-Lambert
Responsable Marketing Offres Assurances et Prévoyance
BNP Paribas Cardif France

 

Bonjour Sophie Bertrand-Lambert,

Vous êtes Responsable Marketing Offres Assurance et Prévoyance chez BNP Paribas Cardif France. Quelles sont vos missions, au quotidien ?

En tant que Responsable Marketing Offres Assurance et Prévoyance chez BNP Paribas Cardif France, je travaille particulièrement sur le suivi et le développement de nouveaux partenariats, comme avec Carrefour. Mon activité repose beaucoup sur les appels d’offres, le challenging des cahiers des charges, et l’innovation : mon objectif est de proposer des propositions de valeur en rupture avec les assurances « traditionnelles » pour se démarquer de ce qui peut être proposé par la concurrence.

En quoi le digital impacte-t-il le secteur dans lequel vous travaillez, l’assurance et la prévoyance ?

Le digital est au cœur de nos activités parce qu’il fait désormais partie du quotidien de nos partenaires et de nos clients.

Le digital est très important dans notre métier, car le client ne cherche généralement pas à acheter de l’assurance, c’est plutôt à l’offre de venir jusqu’à lui, et cela se fait de façon omnicanale. Nous sommes tous connectés, nous avons tous des téléphones, nous passons notre vie sur les ordinateurs, sur le web, nous recherchons de l’information, des recommandations, nous voulons consulter des avis avant de consommer ou de payer un achat.

L’assurance, aujourd’hui, ce n’est plus seulement un produit. Elle nécessite de susciter l’intérêt du client, lui permettre de l’acheter facilement et de bien comprendre ce qu’il a acheté, pour qu’il s’en serve à bon escient avec un moindre effort. Et ça, c’est bien le digital qui peut nous permettre de le faire : notamment grâce aux briques éditoriales pédagogiques, au marketing relationnel, aux scorings qui permettent des push pertinents et des parcours clients simplifiés de bout en bout. Nous travaillons ces sujets au travers les sites B to C de nos partenaires.

Vous parlez d’omnicanal, est-ce que vous intégrez également la dimension mobile ?

Oui, et nous allons même bientôt intégrer la dimension sociale, puisqu’il devient possible d’acheter via les réseaux sociaux, avec les solutions de paiement de Facebook par exemple. Nous voulons permettre au client de commencer son parcours d’achat sur un canal, et de le finir sur un autre, sans qu’il y ait de rupture, entre l’agence, le magasin, le téléphone, ou bien sûr, internet. Sur internet, notre préoccupation est de prendre en compte toute la déclinaison des devices : de l’ordinateur fixe au mobile, en passant par la tablette.

Nous travaillons également sur les possibilités liées à la géolocalisation : nous réfléchissons à la possibilité de pousser des messages qui éveillent l’intérêt des clients, plutôt que de pousser directement l’offre. Car nous avons un enjeu majeur d’éveil au besoin sur nos assurances. Notre offre est constituée d’assurances de personnes, d’assurances liées à l’accident, à l’arrêt de travail, à la perte d’emploi, à l’invalidité, au décès,… autant de sujets auxquels les clients ne pensent pas naturellement dans leur vie quotidienne ! Le mobile peut donc avoir un rôle important dans cet éveil au besoin.

Pour quelle raison avez-vous souhaité suivre une formation certifiante en marketing digital ?

Chez Cardif, aujourd’hui, on nous demande, et c’est de toute façon absolument nécessaire, d’être tous digitaux, dans notre manière de penser. Je ne suis pas de la génération Y, encore moins Z, je ne suis pas digital native. J’ai donc souhaité faire une formation webmarketing, c’est-à-dire digitale et liée à mon cœur de métier, qui est le marketing de l’offre et l’innovation. Mon objectif était de bien comprendre les enjeux du web, les intégrer dans mes travaux et échanges quotidiens. De plus,  chez Cardif, nous pouvons changer de poste ou même de métier assez régulièrement dans le cadre de la mobilité interne, et cette formation est pour moi un vrai plus, pour le chemin à parcourir dans les prochaines années.

Avoir la certification, c’est prouver, de manière très factuelle, que j’ai été formée  aux problématiques du web, avec un cas pratique lié à un projet de l’entreprise et que je suis donc légitime pour en parler, et intégrer des projets e-commerce à part entière.

Et pourquoi avez-vous choisi de faire celle-ci à l’ISM ?

Je connais l’ISM depuis longtemps parce que j’y ai déjà fait plusieurs formations. J’en ai toujours tiré des outils très concrets, qui m’ont servi pour pouvoir faire évoluer ma manière de travailler dans les entreprises où j’étais, au moment où cela s’est présenté. J’ai vu la formation Responsable Marketing Digital dans le catalogue ISM, au moment où je cherchais une formation diplômante ou certifiante. Le diplômant ne correspondait pas à la charge de travail que j’étais capable d’assumer en plus de mon travail car cela demande un investissement personnel important sur la durée. Pour moi, la certification était un bon compromis : formation en plusieurs séquences sur 2 mois, cas pratique à développer en entreprise et mémoire à rédiger avec une soutenance orientée sur la vision stratégique du digital dans l’entreprise. J’ai choisi l’ISM pour son sérieux et son expertise en marketing.

Maintenant que vous avez terminé votre parcours certifiant, qu’est-ce que qui va vous servir le plus, à titre professionnel immédiatement dans vos fonctions, et de façon plus générale, à titre personnel ?

D’un point de vue professionnel, j’utilise déjà dans mon métier la première partie, le marketing stratégique lié au web. Je travaille régulièrement avec les équipes web et parcours clients, je mets en œuvre ce que j’ai appris.

Cela me permet aussi, très concrètement, quand je suis en réunion avec ces équipes, de comprendre de quoi elles parlent, ce qui n’était pas toujours le cas avant ! J’ai gagné en efficacité, parce que je suis beaucoup plus réactive dans les échanges et je peux anticiper certaines analyses.

Et d’un point de vue personnel, j’ai une flèche de plus à mon arc dans ma connaissance des métiers de l’entreprise. Le digital, tout le monde doit se l’approprier, alors j’ai l’impression d’avoir gravi une ou deux marches avec cette formation, et c’est très positif.

Au final, est-ce que vous êtes satisfaite de cette formation ?

Oui, je suis tout à fait satisfaite de cette formation.

J’ai particulièrement apprécié le rythme de la formation, de 2 jours par mois. Il y a énormément de choses dans cette formation, donc faire des pauses entre les sessions, c’est bien, ça permet de prendre du recul, et même de constater ce que l’on a appris, dès le retour en entreprise.

Ce que j’ai apprécié aussi, c’est qu’au moment de la soutenance du mémoire, en fin de parcours, il y a un échange constructif pour nos perspectives personnelles. L’intervenant qui nous a suivis pendant la formation fait le point et nous donne de la matière pour définir concrètement les prochaines étapes, cela donne de la perspective post formation. J’ai beaucoup apprécié cet état d’esprit dans la certification ISM.

Je trouve aussi que la communauté My Abilways est une super idée. C’est un très bon exercice digital et un moyen de créer du lien entre les participants à la formation. Je vous encourage à l’exploiter et à l’animer encore plus !

Pour conclure, quelles sont, selon vous, les 3 qualités indispensables pour le marketeur du futur ?

Le marketeur du futur, c’est déjà celui d’aujourd’hui ! Il doit être agile. Nous devons être agiles, comme l’est le digital ! Le marketeur doit aussi savoir sortir du cadre. Dans le marketing traditionnel, nous sommes très cadrés, structurés, dans nos démarches. Or je suis convaincue que nos métiers, nous ne pourrons continuer à les exercer qu’en sortant du cadre. La capacité à pivoter devient incontournable.

Il faut aussi être réactif, savoir s’approprier ce qui existe, les évolutions, et aussi savoir transformer. Transformer, c’est innover pour s’adapter en permanence aux nouveaux usages liés à l’expansion du digital,  qui  change structurellement  les modes de consommation.

Donc pour résumer les 3 qualités indispensables : agilité, capacité à transformer, pivoter et sortir du cadre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

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