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Faire des tests fiables avec la technique de Growth Hacking

Le Growth Hacking, c’est un ensemble de moyens non conventionnels (mais légaux) qui ont pour objectif d’accélérer votre croissance. On peut être non conventionnel dans les techniques utilisées (bot, scrapping, automatisation, etc..) ou dans son état d’esprit. Et pour être honnête, c’est l’état d’esprit, aidé d’un peu de technique, qui donne de TRÈS loin les meilleurs résultats. Et cela commence par l’organisation des tests 🙂 .

1 – Avant de faire des tests : faire le point sur les suggestions de test de chacun

Il faut être particulièrement attentif à un point, on ne doit prendre que des décisions basées sur la donnée, pas sur les convictions.

Cela veut dire que l’on ne peut pas écarter un test parce qu’il parait mauvais à quelqu’un, on peut seulement l’écarter parce qu’il a déjà été réalisé.
Mais alors, on risque de mener beaucoup de tests ?

En effet, il va falloir les prioriser selon deux critères principaux :

  • chance de réussite
  • difficulté à réaliser

Il existe aussi des frameworks de tests et des backlogs, que vous pouvez découvrir lors d’une formation plus approfondie.
Ensuite, il faut exécuter les tests le plus vite possible pour faire descendre cette liste.

2 – Faire des tests : identifier les difficultés

Le problème c’est que lorsqu’on n’a jamais fait de test, il est dur d’estimer le temps et le budget nécessaires pour les réaliser.
Paradoxalement, le plus dur lorsqu’on fait des tests est d’évaluer leur réussite.
En effet, si je vous dis que votre campagne FB a un CTR de 2,7%, vous trouvez cela bien ?
Oui ? Non ?

Et bien peut-être que vous vous trompez. Bon ou mauvais ? Comment savoir ? Cela dépend des autres tests que vous avez réalisés pour ce même produit, mais pour d’autres propositions de valeur, canaux d’acquisition client, etc…

3 – Faire des tests : surmonter les difficultés grâce au Growth Hacking

Faire des tests, cela s’apprend.
Par exemple, on peut lancer jusqu’à 250 publicités facebook sur plus de 6 audiences différentes en moins d’une demi-journée, si on est bien équipé et formé.

De même, on peut très bien réaliser des sites vitrines très adaptés à nos cibles en moins de deux jours.
Tout en sachant exactement comment se comportent nos utilisateurs en filmant leur souris.
On peut envoyer des milliers d’emails en se constituant sa base de données grâce à des robots qui parcourent LinkedIn.

Bref, on peut faire des choses formidables avec une vélocité incroyable.

4 – Former son équipe de Growth Hacking pour progresser continuellement

Peut-on confier cela à un prestataire ? En effet, cela s’avère parfois compliqué comme l’explique Benjamin Gabay dans son article (lien vers article). Ces derniers ont rarement intérêt à faire des tests. Cela ne correspond pas à leur modèle économique.

Pratiquer le Growth Hacking s’entretient pour maintenir les compétences de ses équipes à jour.
Pour cela il faut s’entraîner, changer d’état d’esprit, mais aussi avoir quelques bases techniques pour ne plus être contraint par sa non-connaissance.

Grégoire Gambatto, co-fondateur de Germinal / Growth Hacker / Keynote Speaker / Auteur.

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